Quand je suis arrivée, la directrice commerciale m’a saluée. Elle m’a donné une serviette et m’a souhaité une « bonne séance ». Après cette phrase, j’ai commencé à observer et à réfléchir.
La salle de sport était différente de celles qu’on pouvait voir aux Etats-Unis. Il y avait beaucoup d’étages. Aux Etats Unis, il y a une ou deux salles mais elles ne sont pas séparées par un étage.
Le premier jour, je suis seulement entrée dans une salle parce que j’étais intimidée d’être dans un endroit que je ne connaissais pas.
Les femmes portaient seulement la marque Nike. Leurs cheveux méchés étaient parfaits. Elles portaient des brassières de sport et elles avaient des abdos toniques.
Quel est cet endroit ? C’est CMG, mon autre maison.
Aux Etats-Unis, on fait du sport différemment. Les femmes ne se maquillent pas et ne portent pas de petits vêtements qui montrent le ventre.
Ici, la salle de sport est un endroit où les femmes et les hommes se draguent.
J’ai décidé d’essayer un cours d’haltérophilie. Quand suis arrivée, une femme qui n’était pas française, m’a parlé en français et en anglais. Elle est devenue ma copine. Elle, Maria, m’expliquait les consignes quand je ne les comprenais pas. Nous parlions aussi de Paris et de mes vacances en Europe.
A la fin de ma première séance, le lundi est devenu le jour que j’attendais avec impatience. C’était amusant de communiquer avec les habitués que j’ai rencontrés grâce à Maria. Elle m’a informé qu’il existait une salle pour faire du yoga. Elle m’a aussi suggéré des restaurants, des magasins… Je me sentais comme une personne originaire du quartier. Les jours suivants, je commençais à reconnaître les personnes du cours. Par exemple, le coach m’accueillait en anglais et une autre femme me souriait.
C’était intéressant de voir comment les français communiquent avec une étrangère.
Grâce à CMG, j’ai pu rencontrer de nouvelles personnes.