Ayant déjà fait plusieurs voyages seul, j’avais hâte de voyager avec quelqu’un d’autre. Bien que je puisse très bien apprécier un voyage tout seul, il est aussi vrai que cela est plutôt fatiguant par rapport à un voyage de groupe ou de binôme. Du coup, quand j’ai pris la décision d’aller à la célèbre Côte d’Azur, une région bien connue pour sa météo, je me suis dit qu’il fallait que j’y aille avec quelqu’un d’autre. Comme mon coloc passait aussi un semestre en Europe, à Madrid, c’était l’opportunité parfaite de se voir.
Pour commencer, j’ai acheté des billets de train pour Nice. Parmi les autres grandes villes de France, j’aurais tendance à dire que Nice est la seule qui mérite peut-être un vol de Paris. En revanche, le train est moins stressant, souvent un peu moins cher et beaucoup plus écologique. Comme j’avais la Carte Avantage Jeune de la SNCF, que je vous conseille fortement, j’ai même acheté un billet en première classe pour mon retour à Paris. Comme il ne m’a coûté que 8 euros de supplément, je pensais que ça valait bien la peine.
Après avoir embarqué à bord du train à la Gare de Lyon, qui n’est qu’à une petite dizaine de minutes de chez moi dans le 13ème, je me suis installé à ma place. À peu près 6 heures plus tard, j’étais en plein Nice, entouré par le soleil niçois et la Promenade des Anglais, qui vaut bien le voyage. Comme je suis arrivé quelques heures avant mon coloc, j’ai profité du temps que j’avais pour faire une petite promenade moi-même. En effet, il n’y avait rien de petit dans cette promenade ; j’ai traversé toute la Promenade des Anglais et puis je suis retourné sur mes pas ; une promenade d’à peu près 2 heures. Bref, je profitais du soleil, de la plage et du vent, qui étaient très rafraîchissant.
Parmi les plusieurs choses dont on a profité, y compris le quartier du Vieux-Port, la Vieille Ville, la Promenade des Anglais, les musées Masséna, Matisse et Chagall, je dirais que le musée Masséna est vraiment la chose à ne pas manquer. Situé dans un château qui se trouve en plein milieu de la Promenade des Anglais, le bâtiment est très classique. Il s’agit d'un grand exemple de l’architecture niçoise, et il surplombe également l’Hôtel Negresco. Au cœur du musée se trouve un somptueux salon de thé illuminé par plusieurs grandes fenêtres et entouré par des plantes exotiques.
Le musée parle aussi de l’histoire de la ville de Nice, y compris le processus de devenir la ville principale de la Côte d’Azur, son histoire de la noblesse anglaise et russe, ses racines italiennes et comment elle a survécu à l’occupation allemande. Comme la région était la région préférée de ces noblesses, elle profite d’une richesse architecturale et culturelle qui continue aujourd’hui avec plusieurs traces évidentes de cette diversité, dont la Cathédrale Saint-Nicolas, la plus grande cathédrale orthodoxe dans l’Europe de l’Ouest.
Il y a, bien sûr, des spécialités niçoises. Il faut absolument goûter la salade niçoise, le pan bagnat et la socca. Je vous ai fourni quelques photos de ces chefs d’œuvre culinaires pour votre appréciation. Il est vrai que le pan bagnat est plus ou moins du pain rempli avec de la salade niçoise, du coup ils sont plus ou moins la même chose. La socca, en revanche, est vraiment quelque chose à part ; il s’agit d’une pâte à base de pois chiche qui est frite. Ce n’était pas mon coup de cœur, mais il est essentiel d’en manger quand même.
Finalement, faire de la randonnée, c’est aussi quelque chose à ne pas manquer à Nice. Tout au milieu de la ville se trouve le parc de la colline du château où il y avait une forteresse il y a quelques siècles. Aujourd’hui, le quartier est devenu très bien aimé, avec plusieurs parcs et belvédères qui surplombent la plage et la vieille ville. Il y a même une cascade qu’il faut voir. Je vous conseille vivement d’aller à la Côte d’Azur si vous souhaitez une petite pause de la météo parisienne. Il y a également plusieurs autres villes qui en font partie, mais Nice reste la meilleure ville où on peut se baser pour explorer d’autres villes de la «French Riviera.» Bon voyage !