Inside une journée Interstellar à la Crêperie Josselin, le Palais de Tokyo et le cinéma
Le Dimanche 9 novembre 2014 était l’un des jours qui m’a le plus marqué à Paris. C’était une journée où j’ai osé essayer plusieurs nouvelles choses, comme aller à une exposition au Palais de Tokyo, avec deux amies, Anita et Jess. C’était une journée inoubliable.
Après avoir chanté dans le chœur de mon église, Hillsong, je me suis trouvée toute seule en ayant une faim de loup. Le nom de la Crêperie Josselin m’a attiré. Tout à coup, j’ai pris le téléphone et j’ai réveillé mon amie, Anita, à qui j’ai promis de délicieuses crêpes « josselinais ».
Elle a accepté immédiatement ma proposition et a même invité notre amie, Jess, pour nous accompagner dans notre aventure gastronomique. Cette Crêperie attire tous types de personnes : les anciens Parisiens comme les nouveaux, comme nous. A notre surprise, on s’est rapidement installées dans le grand salon en bois. Dans cet esprit de liberté, j’ai décidé de commander une crêpe qui, pour moi, était complètement inconnue : une crêpe au saumon fumé et à la crème fraîche. Oh là là ! Laissez-moi vous dire que j’en suis tombée amoureuse!
La journée ne s’est pas achevée ainsi. Anita, qui est un tourbillon d’énergie et de créativité, nous a proposé spontanément d’aller voir l’exposition Inside au Palais de Tokyo. Jess et moi étions un peu sceptiques concernant cette exposition (oh, touristes naïves), mais, après une promenade dans les belles ruelles qui nous ont emmenées au Trocadéro, nous avons changé d’avis et nous avons payé 8 euros. Comme des gens aveuglés par une lumière tellement puissante et inconnue, nous avons découvert une exposition magique.
Quelle beauté ! Car le thème des pièces modernes était « inside, » on a vu des sculptures, peintures, vidéos, et autres formes d’art qui nous ont montré « l’intérieur » des choses. L’une de mes pièces favorites, par exemple, était une cabine en bois où il pleuvait à l’intérieur. On pouvait voir l’eau qui tombait continuellement sur la table de bois, sur les verres, les plats, le sol…c’était un spectacle qui m’a vraiment marqué. Je me suis rendue compte que, pour moi, l’art moderne est l’un de mes « mouvements artistiques » préférés. (Merci Anita !).
Après, nous nous sommes promenées autour du Trocadéro et j’ai vu pour la première fois la beauté de cette grande « plazza » (oui, la première fois !). Mes acolytes, satisfaites de leur journée, sont parties tandis que moi j’avais toujours cette envie de voir quelque chose de plus.
Motivée par cette soif, je me suis promenée seule dans le quartier de Montparnasse. En me promenant, une forte odeur de noix m’a chatouillé les narines. Je me suis demandé quelle était cette odeur. Le vendeur de crêpes, souriant, m’a invité à acheter quelque chose de délicieux. Ce soir-là, j’ai choisi pour la première fois, une gaufre à la crème de marrons. Oh là là, grâce à cette crème blonde céleste j’étais dans les nuages!
Heureuse de la vie et pleine de curiosité, je me suis dirigée, gaufre à la main, vers le cinéma de Montparnasse. Et moi, comme je suis fan des films de science-fiction, j’ai voulu instantanément voir le film américain Interstellar. Et, quelle chance ! J’avais exactement cinq minutes avant le début du film. Donc, avec beaucoup de plaisir, j’ai rapidement fini mon dessert divin et j’ai acheté un billet pour le film qui deviendra un de mes films préférés de tout temps ! Je suis entrée dans la salle de cinéma juste avant que le générique d’Interstellar n’apparaisse sur l’écran. J’ai passé des heures à regarder l’histoire tragique et mystique de ce monde où l’humanité était en voie d’extinction. Pour ceux qui n’ont pas vu le film, je dirais seulement que celui-ci est une incarnation des idées philosophiques complexes de pouvoirs (fort négatifs et fort positifs) de la race humaine. J’étais sous le choc, surprise par la fin, mais aussi satisfaite d’être entrée dans ce cinéma.
Une fois sortie de la salle, je me suis sentie connectée au monde. Ce film si original répondait parfaitement à mes intérêts. Je me sentais bien.
Ce jour du 9 novembre 2014, j’ai senti que Paris était ma ville. Cette journée de spontanéité et de plaisir restera longtemps dans ma mémoire. Merci Paris de m’avoir si bien accueillie!