Le début de printemps a changé mon approche de la vie ici à Paris. Quand je suis arrivée à Paris en janvier, le froid ne me dérangeait pas ; mon enthousiasme d’explorer Paris m’a protégé de la froideur, et je ne me suis pas rendue compte du coût élevé de la vie à Paris. Mais en février, c’est devenu plus difficile de trouver des choses gratuites et le gris et le froid m’ont arrêtée d’être une flâneuse. Ces deux weekend passés sont comme une renaissance pas seulement des feuilles sur les arbres mais aussi de mon amour pour Paris. Explorer les parcs de Paris est une mes choses préférées, peut-être parce que ma vie à Ithaca concerne beaucoup la nature. Du Viaduc des Arts aux Parc des Buttes Chaumont, le contraste entre la beauté très réglée et homogène des bâtiments haussmanniens et les arbres et vues frappantes des parcs les rendent plus précieuses et appréciées.
Il y a une énergie que j’aime beaucoup dans les espaces publics comme dans les parcs. Tout le monde est là sans stress et sans précipitation. On peut apprécier une de mes activités préférées : observer les gens, comment ils se comportent, s’habillent, et naturellement, regarder leurs adorables chiens. C’est presque la même expérience qu’être en terrasse aux centaines de brasseries et cafés, mais sans le coût d’un café ou d’un verre de vin.
Ce samedi, je me suis assise aux Parc aux Buttes Chaumont, entourée par mes nouvelles amies que j’ai rencontrées ici, avec le soleil qui encourage les gens à enlever leur manteau et une ronde de fromage et deux baguettes encore chaudes, j’étais émue par la douceur de la vie. « Profitez bien de votre temps, » me disent des gens quand j’explique que je suis une étudiante américaine ici pendant un semestre. La peur que je n'en profite aussi bien que possible me hante de temps en temps, mais en ce moment, je sais pourquoi Paris est si fameux et apprécié. La vie est courte, et les Parisiens savent comment aller plus lentement les weekends, comment flâner sans souci et s’investir dans les plaisirs de la vie.