Avant la mise à l’arrêt du monde entier, il y avait une époque où les gens se rassemblaient dans les très grandes foules, sans aucun respect pour l’espace personnel. Le meilleur endroit pour cela ? Le métro, bien sûr. Mais ne vous méprenez pas, dans cette période bizarre de confinement et d’isolation, je repense très affectueusement à mon temps dans le métro. Je vais partager mes meilleures histoires de métro pour votre divertissement et pour vous rappeler que même les interactions les plus étranges et imprévues étaient, au fond, géniales.
Vous êtes ici
La vie à Paris
Il y a quelque chose de très intéressant à dire sur le bus de nuit – le Noctilien. C’est un moment, un lieu où tous les hommes, les femmes se réunissent à la fin de leurs journées. Une façon de retourner au familier après une nuit blanche dans les rues vivantes de Paris. Une façon d’avoir un peu de silence et de solitude collective bien mérités à la fin de la longue pièce de théâtre qui s'appelle une soirée.
S’installer à Paris peut être une expérience intimidante ; en seulement cinq mois, nous devons nous familiariser avec la ville tout en y faisant nos études. Cela peut vite devenir oppressant, surtout si l’on vient comme moi d’une petite ville de la Nouvelle-Orléans. C’est pourquoi j’ai décidé de créer un guide en cinq étapes pour conquérir la grande ville qu’est Paris.
Lors de mon arrivée à Paris, je me suis retrouvée dans le 13e arrondissement, au cœur du quartier chinois. Depuis, j’ai du mal à comprendre ce qui constitue exactement mon identité culturelle.
Aux États-Unis, j’ai constaté qu’une grande partie de mon identité culturelle était influencée par mon environnement ; lorsque je suis à Cornell et lorsque je suis chez moi en Californie, je suis complètement différente. Mes valeurs, mes intérêts, ma personnalité, tout change en fonction de l’environnement dans lequel je me trouve. C’est pourquoi je pense que mon identité culturelle peut être comparée à un stylo quatre couleurs ; je suis un mélange d’identités et parfois mes identités s’affrontent (comme quand j’essaie de dessiner avec deux couleurs en même temps, mais que je finis par bloquer le stylo).
QUESTIONS PRATIQUES
1.) Apportez un chargeur qui fonctionnera en Europe ! Ils sont différents ici.
2.) Si vous n'êtes pas sûr de ce que vous devez emporter : des vêtements noirs sont toujours un bon choix, ainsi que des écharpes, un manteau d'hiver chaud et des chaussures élégantes.
3). N'oubliez pas d'apporter un sac à dos ou un sac à main.
4). Laissez de la place dans votre valise - vous voudrez rapporter des souvenirs.
5.) N'emportez jamais beaucoup d'argent liquide. Paris peut être dangereux.
“On ne prononce pas les consonnes finales » est une phrase que mes camarades de classes et moi entendions souvent par mon professeur de français, Flavien, pendant les premiers deux semestres de mon séjour à Cornell. Il est difficile pour les anglophones de faire la transition à une langue comme le français, qui a tellement plus de syllabes ouvertes (c’est-à-dire, une syllabe qui se termine avec le son d’une voyelle) que de syllabes fermées (c’est-à-dire, une syllabe qui se termine avec une consonne prononcée).
Félicitations! Vous avez rejoint le programme EDUCO à Paris et vous arriverez bientôt dans la prestigieuse Cité des Lumières. Je dois souligner que votre voyage sera incroyable, mais il demandera également un grand ajustement culturel. Soyez prêt à faire vos adieux à la gratuité de l’eau glacée et au service de restauration convivial et à les échanger pour un régime de pain, fromage et vin sans fin. Paris peut être un paradis ou une vague chaotique, mais avec ces 20 astuces, vous ne manquerez pas de vous fondre dans le paysage et de faire de ce semestre une belle aventure.
C’est au lycée que j’ai découvert cette citation qui est devenue ma préférée. Cette citation vient d’un roman de Michael Cunningham et elle se traduit en français : « Malgré tout, on chérit encore la ville, le matin. On espère, avant toute chose, plus. » Bien que j’aie découvert cette citation il y a quatre ans, c’est mon semestre à Paris cette année qui m’a fait comprendre ces deux phrases. Dans ce processus de compréhension, mes matins à Paris sont devenus certains de mes souvenirs favoris du semestre.
Quand je pense à mon semestre à Paris, je trouve qu’il est difficile de souligner une seule partie qui m’a frappée plus que les autres. Pour cette raison, j’ai choisis de rêver pour toujours de la première fois où je me suis sentie prête à adorer Paris dans un sens plus profond qu’une touriste.
Avant mon séjour ici, j’allais toujours au musée à Washington, D.C. avec des amis ou ma famille. Bien que Washington ait son lot de bons musées, Paris est vraiment pleine de grands musées partout. Parmi eux, certains sont tellement grands qu’il est presque impossible de les visiter entièrement en une seule journée (dans le cas du Louvre, même deux-trois jours de visite ne suffisent pas !). Ainsi, je me suis vite rendu compte qu’il serait très difficile de voir toutes les choses que je voulais voir s’il fallait m’organiser avec mes amis pour les visites.