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Si vous ne l'aviez pas déjà remarqué, nous sommes tous chez nous maintenant. 

C'était un long chemin, et après deux mois, je peux enfin dire que j'en ai fini avec le deuil. 

1. D'abord, c'était le déni :

"Oh hahahaha c’est mignon, ils pensent que je vais rentrer chez moi? On verra bien!”

Et ce n'était pas seulement mon propre déni, car la France n'a accepté le Coronavirus dans son vocabulaire qu'à la mi-mars ! 

2. Ensuite, la négociation :

Avant la mise à l’arrêt du monde entier, il y avait une époque où les gens se rassemblaient dans les très grandes foules, sans aucun respect pour l’espace personnel. Le meilleur endroit pour cela ? Le métro, bien sûr. Mais ne vous méprenez pas, dans cette période bizarre de confinement et d’isolation, je repense très affectueusement à mon temps dans le métro. Je vais partager mes meilleures histoires de métro pour votre divertissement et pour vous rappeler que même les interactions les plus étranges et imprévues étaient, au fond, géniales. 

Cela fait presque deux mois que je suis rentrée aux États-Unis. Alors, évidemment je suis entourée d’anglais ; je parle anglais tout le temps avec ma famille et j’entends cette langue à la radio, à la télévision, au supermarché, etc… Honnêtement, je trouve que c’est un peu difficile de continuer à améliorer mon français pendant ce confinement, mais j’essaye d’avancer malgré tout.  Alors, comment est-ce que je pratique le français chez moi ? 

J’ai entendu un grand bruit et tout à coup, j’ai vu un petit feu et quelque chose  a explosé à côté de moi. J’ai crié et sursauté. Mais la foule a continué comme si de rien n'était. La foule était composée de petits enfants avec leurs parents, d’adolescents et de retraités. Chaque personne était là pour une raison différente, mais tous avec un but commun : le changement.

Il y a quelque chose de très intéressant à dire sur le bus de nuit – le Noctilien. C’est un moment, un lieu où tous les hommes, les femmes se réunissent à la fin de leurs journées. Une façon de retourner au familier après une nuit blanche dans les rues vivantes de Paris. Une façon d’avoir un peu de silence et de solitude collective bien mérités à la fin de la longue pièce de théâtre qui s'appelle une soirée.

S’installer à Paris peut être une expérience intimidante ; en seulement cinq mois, nous devons nous familiariser avec la ville tout en y faisant nos études. Cela peut vite devenir oppressant, surtout si l’on vient comme moi d’une petite ville de la Nouvelle-Orléans. C’est pourquoi j’ai décidé de créer un guide en cinq étapes pour conquérir la grande ville qu’est Paris.

Lors de mon arrivée à Paris, je me suis retrouvée dans le 13e arrondissement, au cœur du quartier chinois. Depuis, j’ai du mal à comprendre ce qui constitue exactement mon identité culturelle.

Aux États-Unis, j’ai constaté qu’une grande partie de mon identité culturelle était influencée par mon environnement ; lorsque je suis à Cornell et lorsque je suis chez moi en Californie, je suis complètement différente. Mes valeurs, mes intérêts, ma personnalité, tout change en fonction de l’environnement dans lequel je me trouve. C’est pourquoi je pense que mon identité culturelle peut être comparée à un stylo quatre couleurs ; je suis un mélange d’identités et parfois mes identités s’affrontent (comme quand j’essaie de dessiner avec deux couleurs en même temps, mais que je finis par bloquer le stylo).

QUESTIONS PRATIQUES

1.) Apportez un chargeur qui fonctionnera en Europe ! Ils sont différents ici.

2.) Si vous n'êtes pas sûr de ce que vous devez emporter : des vêtements noirs sont toujours un bon choix, ainsi que des écharpes, un manteau d'hiver chaud et des chaussures élégantes.

3). N'oubliez pas d'apporter un sac à dos ou un sac à main.

4). Laissez de la place dans votre valise - vous voudrez rapporter des souvenirs.

5.) N'emportez jamais beaucoup d'argent liquide. Paris peut être dangereux.

Sabrina Acloque est une étudiante venue à Paris en printemps 2003. Elle dédie ce poème à Paris qui lui manque beaucoup.

 

 

Au revoir, Paris

Des souvenirs inoubliables
Des amis dénombrables
Une connexion durable entre cette ville et mon coeur
Qui m’a changé pour le meilleur
Ne me quittera jamais
Aujourd’hui je suis citoyenne du monde
J’ai une mère, un père, un frère, et trois soeurs
Qui restent et m’attendent
Là-bas
Où j'ai laissé

Now five years later, I remember my first day in Paris. After getting off the Métro, suitcase wheeling behind me, I walked into the first boulangerie I saw. I waited patiently in line, then said, “Bonjour! Un Croissant s’il vous plait.” The baker told me the price and gave me the croissant. Then I paid and I left. That was it. And it was magical.